Chaplin, un génie de la finance ...
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Ce génie du cinéma se double d'un génie des affaires et d'un capitaliste avisé qui place son argent lui-même dans les banques de Wall Street ou de San Francisco, réussit (les opérations chanceuses dans les nouveaux abattoirs de Chicago, les cimenteries de l'Oregon, l'exploitation de Tennessee Valley, les compagnies de navigation (le plaisance des Grands Lacs ou les péniches à fer du complexe sidérurgique de Cleveland.   
On peut parallèlement concevoir une satire angoissante et bouffonne du grand capitalisme industriel, dénoncer les trusts de la métallurgie ( qui robotisent la condition ouvrière jusqu'à la négation de l'individu ) comme l'ennemi public numéro un et s'enrichir sans scrupule comme un Rockefeller, un Dupont de Nemours ou un Pierpont Morgan.
Chaplin en ce domaine n'est pas à une contradiction près, sa logique vengeresse et revancharde de l'argent n'en reste pas moins irréfutable : il ne pardonne pas à la bourgeoisie traditionnelle la misère de sa prime enfance

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Charlie Chaplin